De même que les marionnettes qui font 3 p'tits tours et s'en vont, j'aurai fait 3 p'tits mois, et je vais m'en aller. Et oui, après Game Over, j'inaugure le Work Over. J'espérais un renouvellement de ma période d'essai, mais on ne m'a pas laissé une autre chance. Après avoir embauché le 3 septembre, je débaucherai le 3 décembre. J'avais eu des ouï-dire de la réputation de ce type d'entreprises, mais je ne pensais pas que c'était à ce point (ceux qui connaissent le nom et le type de l'entreprise concernée me comprendront sûrement). Ce sont des vrais presse-citrons, c'est-à-dire que quand des jeunes arrivent, ils vont leur mettre la pression au maximum. S'ils tiennent bon, tant mieux, sinon, ils le jettent à la poubelle et vont en embaucher un autre pour le pomper jusqu'à la moelle lui aussi. Comme pour les petites annonces, il ne faut pas croire tout ce qui est marqué sur la jolie brochure qu'on te donne en arrivant. L'envers du décor est tout à fait autre, et quand on le connait, on n'a plus envie de retourner dans ces usines (appelons un chien un chien). Formation promise ? Je l'attends toujours. Certes, j'ai quand même appris certaines choses sur le tas, mais une chose est sûre : je ne retournerai pas dans ce type de boîte à sardines. Pour ceux qui cherchent un emploi dans l'informatique, Monster est en effet très efficace, mais seul ce type de boîte répond. Pour cibler ailleurs, il vaut mieux regarder du côté de l'Apec ou de Cadremploi, ou, encore mieux, reprendre la bonne vieille méthode d'envoyer des lettres à tire-larigot.
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